L'environnement IT au Cameroun : Peut Mieux Faire

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Pendant le #BARCAMP237 en Novembre 2015, j’ai fait le constat suivant : l’univers IT camerounais est constitué de grands talents…qui malheureusement ne font pas grand-chose ensemble. De plus, chaque fois que je parle de "ensemble" à mes chers Geeks, il semblerait qu'il y ait un malaise, comme un abcès à crever.

 

Crevons donc cet abcès ensemble.

 

Récemment j’ai constaté que deux amis et collaborateurs à moi (des Geeks), étaient engagés sur deux évènements IT [ayti] (évènements portant sur les Technologies de l'Information et de la Communication) importants pour eux, le même jour, et à la même heure. "Comment est-ce possible ?" Me suis-je demandé; et je dois avouer que j’ai été un peu irrité de refaire le constat que j’avais précédemment fait : l’environnement IT camerounais est fortement...démembré, éclaté, désorienté, éparse, divergent.

 

Mes chers Geeks sont particulièrement disparates dans ce qu’ils font. Résultat ? Le niveau de soutien ou de mobilisation maximum qui peut être atteint derrière un projet est extrêmement limité (permets-moi quelques superlatifs).

 

Etant un observateur assez extérieur à l’univers IT camerounais (extérieur ? je ne sais même plus :) ) que je découvre peu à peu et un peu plus chaque jour, il apparaît que notre environnement est composé d’individus extrêmement intelligents (je me répète), mais extrêmement seuls et "solistes". Si les start-ups émergent sans cesse, il n’existe cependant pas de plan global qui sous-tende les actions commises, et même la création de ces start-ups.

 

Je développe :


Tu trouveras facilement des « incubateurs d’entreprise » comme on les appelle (définition d’incubateur ici), qui sont sensés être des structures d'accompagnement de projets de création d'entreprises, mais qui (en version camerounaise) ont plus la fonction "d’open space" (encore un autre terme technique), d’environnements de travail partagés, gratuits ou payants selon le standing qu’on souhaite.

 

 

On verra donc des endroits où il fait tout de même bon vivre (oui oui, quand des personnes qui appartiennent à des univers similaires sont dans le même endroit, c’est très beau et très instructif de les voir échanger) contenant des équipes restreintes et beaucoup d’individualités, qui ne produisent pas quelque chose de consensuel, de coordonné, de communément orienté.

Le désir d'indépendance

C’est un désir particulièrement fort chez mes chers Geeks. Leur grande intelligence semble cristalliser en eux le désir de ne pas se faire "aspirer" par une quelconque organisation, ce qui est tout à fait normal ; mais les actions qu’ils posent dans le sillage de cette motivation les dessert plus qu’elle ne les sert, à mon avis.

 

J’ai lu au dos du t-shirt noir d’un jeune homme à moto, il y’a un certain nombre d’années déjà, que « deux cerveau valent mieux qu’un ». Si c’est le cas pour deux, imaginez un peu pour 10 ! Non pas qu’il n’est pas possible de réaliser certaines choses seul ou en équipe restreinte, mais je peux t’affirmer mordicus qu’il y’a de grandes choses que tu ne peux et ne pourras jamais réaliser seul (ou en équipe restreinte), surtout si tu veux réussir dans la vie.

De plus, je suis partisan d'un succès qui profite à la masse plutôt qu'à quelques individuels. Un tel succès a un impact plus important, il marque plus et inspire plus.

Un univers à la fois fermé et ouvert

1. Un univers fermé. Pourquoi ?

Les Geeks camerounais ont besoin de visibilité, mais ils ne font pas tout ce qu’il est possible de faire pour se rendre visible. Une très grande partie des camerounais moyens possède aujourd’hui un téléphone intelligent (smartphone), ce qui pousse à croire qu’il peut être intéressé par les nouvelles technologies qui y sont de plus en plus liées (convergence oblige). Cependant, le camerounais moyen est, à l'heure actuelle, plus sensible (et habitué) aux moyens de communication traditionnels tels que les affiches, les flyers, ou encore la publicité à la télé.

 

Combien d’évènements IT as-tu vu promus de la sorte ? ...

... Très peu.

 

Le système de communication consiste essentiellement en la mise à disposition de billets sur les sites dédiés (eventbrite semble avoir la côte pour ça, sans publicité); puis la publication sur les réseaux sociaux tels que twitter (je pense, donc je tweete) et facebook, ou encore LinkedIn.

 

Le problème avec cette communication c’est qu’elle se fait « en réseau » c’est-à-dire que si je ne fais pas partie du réseau de l’une des personnes qui en parle (alors que je suis assez porté sur la technologie au Cameroun), je ne serai pas au courant qu’un évènement qui peut grandement changer ma vie (comme ça a été le cas pour l’un d’entre eux :)) se tient à une rue de chez moi.

 

A ce niveau, le hasard contribue pour beaucoup à l'atteinte de nouvelles personnes. Mention? "Peut Mieux Faire".

2. Un univers fermé. Pourquoi ?

Tu te rendras compte, lorsque tu approches un Geek camerounais, qu’il ne sera pas contre le fait de t’emmener dans son univers. Outre la "peur" (qui reste pour moi infondée) de "dévoiler" d'éventuels "secrets", tu découvriras des personnes très sympathiques derrières les verres ronds et la blouse blanche (c'est très stéréotypé, je sais! :) ), et des personnes très volontaires qui cherchent des solutions à "tous les problèmes du monde" ;)

Ils peuvent donc sembler introvertis (ce qui n'est pas un défaut, et on en parlera dans un prochain article) mais ils n'en sont pas pour autant fermés.

 

"C’est quoi le problème ?"

  • Premièrement, Il ne suffit pas à un produit d’être bon pour se vendre.
  • Deuxièmement, travailler ensemble c’est bien mieux
  • Troisièmement, s’ouvrir à d’autres univers, c’est encore mieux

 

1.     Frangin, ce n’est pas parce-que tu es le meilleur codeur du monde que tu as de la crédibilité (ça, je l'ai entendu en direct de la bouche de M. Constant Nemale, DG d'Afrique 24), ou encore parce que tu as un grand nombre de projets à ton actif. Tu dois être capable de te vendre, et de bien le faire.

Ta personnalité doit être enviable, ton élocution également (si ça te dépasse, fais-toi aider. Ce n’est pas un crime. Moïse a eu besoin d’Aaron pour parler devant Pharaon ; à plus forte raison, toi. PS: j'avais pas d'autre comparatif sous la main. Permets-moi :) )

L’égo est également un élément à travailler. Il y’en a beaucoup qui semblent pleins d’eux-mêmes, pourtant ils sont gentils. Ne te laisse pas égarer par tes atouts (et là, je suis tendre :)).

 

2.     Pour un plan de développement global de l’univers IT au Cameroun

Il est primordial de rompre les clivages entre les professionnels des IT en développant un tel plan.

 

Comment ? 

Les professionnels et spécialistes des différents domaines (les grosses têtes, les stars, les (fameux) influenceurs...) se mettent ensemble et définissent la trajectoire que l’environnement IT devrait suivre, et se répartissent le travail afin que leurs « tribus » travaillent de façon synchrone au développement des solutions qui seront profitables au camerounais moyen. J’insiste sur « camerounais » parce que je pense qu’on peut vraiment apporter cette révolution IT sans être coincés par les lenteurs ancrées dans le mode de fonctionnement d’un grand nombre de nos compatriotes (ce que j’appelle "la paresse made in Cameroon").

 

Les Geeks sont des rêveurs et ils ont la capacité de réaliser la majorité de leurs rêves. Un plan de développement IT régional et national orienterait donc leurs actions, qui deviendraient hautement profitables pour tous. Dans un cadre comme celui-là, le « fair-play » est très important. Il ne s’agira pas de chercher à s’écraser les uns les autres, mais plutôt, en plus des activités quotidiennes de chacun, de consacrer un temps minimum incompressible aux tâches liées au développement global (ne me demande pas de les définir, les spécialistes c'est eux :) ).

 

3.     Ce n’est pas parce que tu es un Geek que tu ne dois discuter qu’avec des Geeks

Découvre l’univers d’autres personnes, ça embellira le tien. Découvre les passionnés de l’écriture (j’en connais très peu qui codent et qui aiment écrire ou lire, pourtant, les lignes de code… ils les écrivent bien… et ils les relisent !) Découvre un peu avec quelle passion un peintre travaille ses toiles ou en parle, ça t’ouvrira les yeux et te surprendra de façon très positive. Un peu d'art entre tes lignes de codes, ça te fera le plus grand bien!

 

Conclusion

Je ne vais pas taper le marteau sur un clou qui est déjà bien enfoncé et qui doit faire mal (je l’espère bien :) ). L’environnement IT camerounais peut et doit s’améliorer. Si on met de côté nos égos et qu’on avance avec la simplicité d’enfants, la collaboration deviendra fluide, les projets globaux naîtront, et l’honneur reviendra à tous. Ne nous servons pas seulement, mais servons aussi un intérêt véritablement global, quelque chose de plus grand que nous, qui laissera une marque indélébile à nos cadets.

Ne créons pas des start ups à la pelle. Ne créons pas une tendance ou une nouvelle mode (elles passent avec le temps). Créons un mouvement d’ensemble, posons des actes qui apparaîtront comme les fondements de quelque chose de plus grand : des Geeks qui se serrent véritablement les coudes pour que notre pays soit au même niveau que nous le sommes dans notre esprit.

 

Je ne suis pas utopique, mais je sais qu'à une certaine époque, on pensait encore que marcher sur la lune relevait de la pure sorcellerie... donc!

 

Allez, à tout à l’heure dans les commentaires.

 

Paul Emmanuel NDJENG (PEN), le stylo numérique

 

PS : Ouf ! À la fin d’un article comme celui-ci, je prends un bon repas et un bon repos. :)

 

 

PS2 : J’ai fait ma petite enquête, et il m’apparaît que bien de mes chers Geeks ont besoin de mettre de côté certaines expériences « négatives » qu’ils ont vécues par le passé pour pouvoir avancer plus facilement. Un véhicule chargé à bloc ne peut pas atteindre sa vitesse de croisière. A bon entendeur…

 


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Commentaires: 12
  • #1

    Jesse Ikolo (vendredi, 19 février 2016 06:19)

    Encore un article bondé de conseil. Mon eXperience me permet de partager ce point de vue! Mon père n'est pas un geek, avant entre nous je détestais discuter de ma passion et de mon monde avec lui tout simplement parce qu'il ne comprenait rien à ce que je racontais. Le problème étais : mon Langage étais plein de mots techniques. Avec le temps j'ai appris à parler de mon monde avec des profanes pour changer ma méthodes et aujourd'hui mon daron et moi parlons comme deux geeks durant de bon moments mais en français simple. Amen mon frere

  • #2

    Paul Emmanuel (vendredi, 19 février 2016 10:36)

    Merci pour ton commentaire Jesse. Notre environnement IT a pour avantage d'avoir une marge d'évolution particulièrement élevée, et les possibilités sont vraiment énormes. Cependant, si tout le monde s'engouffre dans les ouvertures très nombreuses sans aucune concertation, les éventuels succès qui suivront seront vraiment limités par rapport aux résultats que des actions faites de façons organisées pourraient produire.
    Merci de ta fidélité.
    A tout-à-l'heure!

  • #3

    Frederic PAPY (vendredi, 19 février 2016 19:30)

    Bel article.
    Même si je ne partage pas tout à fait ton point de vue. Les GAFA se sont toutes développé en équipe hyper restreinte.
    Pour moi le principal frein à l'éclosion de l'IT au Cameroun hormis la fièvre CEO(lol), c'est le financement. Rappelons nous la bulle internet. On a déversé de l'argent en n'en plus finir. Il y a eu le crac et au finish les projets crédibles ont tenu la route et lancé la mécanique.
    Donc de la compétence oui, de l'ambition oui mais des moyens aussi.
    Thanks

  • #4

    Paul Emmanuel (samedi, 20 février 2016 03:45)

    Je te comprends parfaitement. Le fond de mon idée n'est pas de créer un gros groupe de façon primordiale, mais de créer un mouvement. Je m'explique: les différents groupes qui existent doivent s'inscrire dans une dynamique commune qui aidera au développement d'actions complémentaires qui suivront un agenda bien établi, un plan d'action commun, malgré les différentes activités de chacun...

  • #5

    Evrard (samedi, 20 février 2016 15:23)

    Cher Paul, tu as touché juste. Je le vis dans un autre domaine. Ton article relève ce que je pensais déjà. Je reste optimiste (toujours). Je vais le diffuser pour ma part au maximum de personnes.
    Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler. #GoAhead my dear.
    Bien à toi.

  • #6

    Tchassa Kamga (dimanche, 21 février 2016 07:44)

    Yes, Paul, the nail hurts. And your points are not only valid but very essential for any progress to be made in our environment. Most tech geeks( I believe there are various types of geeks and nerds, given that I am a writing geek) fail to look at the fact that most successes were built from teams- Page and Brin, Jobs and Woz, the Paypal mafia ( unfortunately, I know very few African or even Cameroonian teams). We need this movement. This change in perspective to build services and products that serve a higher purpose. Thank you for your insights. And I am glad I discovered your site. Bonne journee et merci encore.

    P.S: Je pense que avec le crowdfunding et la venue des systèmes mobile money, le financement( moyens) devient un petit problème quand une équipe d'influenceurs décident de tous mettre la pate.

  • #7

    Hotoke (dimanche, 21 février 2016 13:50)

    Bien que cela a deja ete dit, il faut bien le redire, l'article est interessant. Mais comme l'a souligne Frederic Papy, les otakus ont certes ce probleme d'ego mais pour une partie, c'est la partie financement qui elle serait un frein a des groupes de developpeurs.
    Le fait qu'ils diffusent ou publient des rencontres evenementiels via le web principalement et par le bouche a oreille montre bien le manque de moyen pour ce faire mediatiser.
    Pour finir, il n'y a pas que l'ego qui divise ces derniers, il y a aussi un probleme de vision, car si la vision n'est pas similaire, comment pourraient-ils se mettre ensemble.
    Encore chouette article .

  • #8

    Paul Emmanuel (dimanche, 21 février 2016 15:11)

    @Evrard je te remercie de ton commentaire car il me permet de réaliser que la tentative que je fais ici vaut pour d'autres univers professionnels camerounais. Si solution il y'a,on pourrait donc l'appliquer à d'autres, et creer un effet "boule de neige" qui "stabiliserait" nos environnements professionnels respectifs et positionnerait notre pays comme une référence sans attendre que le Gouvernement en prenne l'initiative. Les professionnels ont les clés de leurs domaines en main. Maintenant,je n'ai peut-être que ma plume (mon clavier), mais je suis prêt à présenter défendre mon idée partout où besoin sera :) À bientôt pour la suite!

  • #9

    Paul Emmanuel (dimanche, 21 février 2016 16:04)

    @Tchassa Kamga : thanks for your comment and unhidden will to do something valuable for all. Je suis bien d'accord avec toi, et contrairement à Hotoke,je pense que le financement n'est pas un problème. Un proverbe asiatique dit justement : "Quand l'élève sera prêt, le maître appararaîtra". S'il y'a un autre frein au financement, c'est aussi à cause de la "crise de CEO" dont parle Frederic Papy. Les jeunes individuels sont très peu crédibles. En feuilettant la tileline du récent #ICT4JOB l'expression (si je m'en souviens bien) de "CEO de malette",ce qui décrit bien le malaise derrière cette question de financement. D'expérience personnelle récente le fait de se présenter comme un groupe,même sans de gros accomplissements, donne du crédit, car on y voit déjà la capacité de consensus, d'organisation, de mobilisation, et même d'humilité... Si tu présentes un projet unique et qu'un groupe vient présenter un projet similaire je privilégierait personnellement le groupe, car j'y vois une plus grande capacité de résolution de problèmes (mon domaine c'est tout de meme les Ressources Humaines). De plus, au lieu d'un seul projet, je privilégie DES projets complémentaires, même échelonnés dans le temps. ;) Allez, à tout à l'heure.

  • #10

    Paul Emmanuel (dimanche, 21 février 2016 16:31)

    En passant,je réponds depuis mon village (Songmbengue) merci encore pour chacun de vos commentaires et partages.

  • #11

    Yves TAMU (jeudi, 25 février 2016)

    Bonjour paul, très bel article, je suis d'accord sur certains point, mais pas totalement.
    par rapport à la communication d'un événement, on cible des gens précis, les événements tech ne sont pas forcément ouverts à tous, et aussi on utilise des canaux qui correspondent à notre univers de travail (digital, RS etc..) les promoteurs d'événements ne se connaissent pas forcément tous et n'ont pas forcément assez de moyen pour utiliser d'autres canaux comme ( télé, affiche, radio etc...)
    Par rapport à la crédibilité je suis d'accord, mais tu es d'accord qu'il n'est pas du tout évident de se faire accompagner par des mentors qui peuvent t'aider financièrement ( le mérite n'est pas assez reconnu), tu es jeune donc tu n'inspires pas de la confiance, faut bien commencer quelque part. Je suis sur que le fait de s'ouvrir à d'autres milieux apporte forcément beaucoup, "les geeks n'aiment pas lire ou écrire pourtant ils écrivent et relisent très souvent leurs codes" je suis d'accord, cette mentalité est ancré chez tous les Camerounais.
    En somme très instructif, riche et plein de bon sens, félicitations et je pense ça pourra aider beaucoup l'univers tech Camerounais, le fait de mettre nos egos de côté et travailler ensemble.

  • #12

    Paul Emmanuel (vendredi, 26 février 2016 20:17)

    @Yves Tamu, heureux de te lire, et merci de ton commentaire.
    Voici, en gros, ce que je réponds : Steve Jobs ne savait pas coder.
    Ça fait des années que des évènements IT s'organisent, et des années que les choses semblent (corrigez-moi si je me trompe) ne pas tellement changer. On m'a appris que lorsqu'on pose un acte de façon répétée sans que les effets escomptés ne soient vus, il faut changer de méthode.
    Il est inutile d'organiser des évènements "uniquement entre vous" (permets-moi l'expression) car un tel type d'évènements ne profite qu'à un cercle très fermé de personnes, et ne laisse aucn impact durable sur l'environnement global. Maintenant, chacun a ses objectifs dans la vie...
    Les personnes qui pourraient apporter l'accompagnement nécessaire sont très nombreux, mais ils hésitent à le faire notamment à cause de "la crise S.E.O." dont a parlé Frédéric plus haut. Ils ont souvent en face d'eux des jeunes imbus d'eux-mêmes, sûrs qu'ils tiennent le monde entier entre leurs mains, alors qu'il y'a des aspects que seul l'expérience peut leur apporter, et que la personne en face voit bien mieux qu'eux, peu importe le domaine.
    "on utilise des canaux qui correspondent à notre univers de travail" je pense que ça ne suffit pas si vous voulez toucher du doigt ces génies d'autres domaines, capables d'emmener le votre à une dimension inimaginée...des Steve Jobs en l'occurrence :)
    Merci encore pour ton commentaire, et à très bientôt sur les prochains articles! :)

    @PEN, sylo numérique